Covid 19 F A Q
La prévention sanitaire est plus que jamais un investissement, pas une charge
Derniére mise à jour le : 01/04/2020
EDITO - David Duperray
La crise du COVID 19 est une immense remise en question : de nos activités économiques, de notre système de santé, de nos déplacements, de nos modes de communication, de notre vie sociale… Nous mesurons plus que jamais l’importance du sanitaire et son potentiel effet dévastateur. Hier, c’était au niveau animal que nous étions sur le qui-vive, avec notamment une avancée irrémédiable de la peste porcine qui menaçait les élevages français et les marchés (ce qui est encore d’actualité). Aujourd’hui c’est malheureusement au niveau humain que tout se joue avec un coronavirus dont les conséquences vont être extrêmement lourdes humainement et économiquement. ce n'est pas la première crise que nous traversons et nous en connaitrons certainement d'autres. Le constat est sans appel : le sanitaire devient un élément incontournable de notre vie sociale et économique ; il en est tout simplement une des conditions. Et cette crise nous démontre une fois encore qu’il est illusoire de faire des économies dans ce domaine. Chacune coutera très chère ensuite. Nous le constatons aujourd’hui avec les moyens de prévention qui font cruellement défaut dans les services de soin. La prévention sanitaire est plus que jamais un investissement et non une charge. Et pour en revenir au domaine animal qui nous occupe plus particulièrement, c’est l’objet même des GDS que de travailler sur la prévention en matière de santé animale, afin d’éviter des situations catastrophiques pour tous. Dans ce contexte général, les GDS d’Auvergne Rhône-Alpes poursuivent aux mieux leurs activités en adaptant leur fonctionnement et en faisant le maximum pour maintenir un service aux éleveurs. Ainsi, tous les éleveurs de la région reçoivent encore les cartes vertes. De même, l’ensemble des prophylaxies bovines se poursuivent, avec une priorité sur les animaux qui sortent à l’herbe et qui partent en transhumance, ou pour les échanges commerciaux. Nous encourageons cette démarche et comptons sur chaque acteur pour qu’il respecte au mieux l’ensemble des conditions qui permettront une intervention sécurisée. Pour les éleveurs, il s’agit notamment d’organiser une bonne contention des animaux. Dans le même sens, la surveillance BVD doit aussi se poursuivre. Il est indispensable de ne rien lâcher dans ce domaine ! La crise ne doit pas remettre en question ou en suspend le programme de surveillance et de lutte. La date d’application de la Lois de Santé Animale, prévue pour avril 2021 n’évoluera certainement pas, et les éleveurs français doivent malgré ce contexte se tenir prêts. Il faut donc poursuivre le bouclage de tous les veaux naissants. Plusieurs laboratoires de notre région réalisent les analyses des prélèvements de cartilage dans des conditions qui restent aujourd’hui tout à fait acceptables. D'autres laboratoires préconisent d’ors et déjà aux éleveurs de congeler les prélèvements. J’invite chaque éleveur à contacter son GDS ou à aller sur son site internet pour poursuivre l'action.
David DUPERRAY, Président de la FRGDS AUvergne Rhone-Alpes
La crise du COVID 19 est une immense remise en question : de nos activités économiques, de notre système de santé, de nos déplacements, de nos modes de communication, de notre vie sociale… Nous mesurons plus que jamais l’importance du sanitaire et son potentiel effet dévastateur. Hier, c’était au niveau animal que nous étions sur le qui-vive, avec notamment une avancée irrémédiable de la peste porcine qui menaçait les élevages français et les marchés (ce qui est encore d’actualité). Aujourd’hui c’est malheureusement au niveau humain que tout se joue avec un coronavirus dont les conséquences vont être extrêmement lourdes humainement et économiquement. ce n'est pas la première crise que nous traversons et nous en connaitrons certainement d'autres. Le constat est sans appel : le sanitaire devient un élément incontournable de notre vie sociale et économique ; il en est tout simplement une des conditions. Et cette crise nous démontre une fois encore qu’il est illusoire de faire des économies dans ce domaine. Chacune coutera très chère ensuite. Nous le constatons aujourd’hui avec les moyens de prévention qui font cruellement défaut dans les services de soin. La prévention sanitaire est plus que jamais un investissement et non une charge. Et pour en revenir au domaine animal qui nous occupe plus particulièrement, c’est l’objet même des GDS que de travailler sur la prévention en matière de santé animale, afin d’éviter des situations catastrophiques pour tous. Dans ce contexte général, les GDS d’Auvergne Rhône-Alpes poursuivent aux mieux leurs activités en adaptant leur fonctionnement et en faisant le maximum pour maintenir un service aux éleveurs. Ainsi, tous les éleveurs de la région reçoivent encore les cartes vertes. De même, l’ensemble des prophylaxies bovines se poursuivent, avec une priorité sur les animaux qui sortent à l’herbe et qui partent en transhumance, ou pour les échanges commerciaux. Nous encourageons cette démarche et comptons sur chaque acteur pour qu’il respecte au mieux l’ensemble des conditions qui permettront une intervention sécurisée. Pour les éleveurs, il s’agit notamment d’organiser une bonne contention des animaux. Dans le même sens, la surveillance BVD doit aussi se poursuivre. Il est indispensable de ne rien lâcher dans ce domaine ! La crise ne doit pas remettre en question ou en suspend le programme de surveillance et de lutte. La date d’application de la Lois de Santé Animale, prévue pour avril 2021 n’évoluera certainement pas, et les éleveurs français doivent malgré ce contexte se tenir prêts. Il faut donc poursuivre le bouclage de tous les veaux naissants. Plusieurs laboratoires de notre région réalisent les analyses des prélèvements de cartilage dans des conditions qui restent aujourd’hui tout à fait acceptables. D'autres laboratoires préconisent d’ors et déjà aux éleveurs de congeler les prélèvements. J’invite chaque éleveur à contacter son GDS ou à aller sur son site internet pour poursuivre l'action.
David DUPERRAY, Président de la FRGDS AUvergne Rhone-Alpes
FRGDS Auvergne Rhône-Alpes
Adresse postale : 23 rue Jean Baldassini - 69364 Lyon Cedex 07
Tel: - Mail : frgds.aura@reseaugds.com