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Caprin maladie Fièvre Q

Fièvre Q: vaccination en caprin

Derniére mise à jour le : 22/11/2021

La fièvre Q est une maladie transmissible à l'homme, occasionnée par une bactérie, Coxiella burnetii. Elle est présente dans tous les pays du globe excepté la Nouvelle Zélande et l'Antarctique. Les élevages bovins, ovins et caprins sont considérés comme les réservoirs principaux de la maladie. Dans la majeure partie des cas, chez l'homme comme chez l'animal, les infections observées sont asymptomatiques. Des formes cliniques peuvent néanmoins être observées et prendre une allure épidémique. 


En élevage caprin, la fréquence de la maladie est mal connue mais vraisemblablement élevée. Elle occasionne principalement des avortements en fin de gestation, des mises bas prématurées, de la mortalité néonatale et/ou la naissance d'animaux chétifs. Il semble que les caprins soient  plus  souvent  touchés  par  des  épisodes  d'avortements « explosifs » que les ovins et plus encore que les bovins. En cas d'épisode abortif, l'impact de la maladie est majeur à la fois sur le plan de la santé animale et sur le plan économique.

L'institut de l'Elevage, l'ANICAP et GDS France viennent de diffuser les résultats d'une étude dont l'objectif est de connaître l'effet de la vaccination par un vaccin phase I (Coxevac) sur la maitrise de la fièvre Q dans des élevages cliniquement atteints par cette maladie.

Principaux enseignements de l'étude


En cas de séries d'avortements, un diagnostic rapide est nécessaire pour définir quels sont les agents pathogènes en cause. le diagnostic est un préalable indispensable pour agir le plus efficacement possible et mettre en place des mesures de lutte ciblées et adaptées. Dans ce cadre, l'interprétation individuelle de la sérologie (Elisa) est plus que délicate. C'est pourquoi les analyses sérologiques doivent participer à un diagnostic de troupeau. Ce sont les analyses par PCR quantitative qui doivent être privilégiées pour établir un diagnostic de fièvre Q clinique.

   Dans les troupeaux infectés, ce sont les animaux de renouvellement, les plus à risque d'excréter l'année suivante, qui répondent le mieux à la vaccination. Aussi, dans un contexte d'épisode d'avortements causés par la fièvre Q, la  vaccination  du  pré-troupeau, et son entretien dans le temps (a minima jusqu'à renouvellement  du  troupeau)  est  une mesure essentielle pour réduire l'excrétion en élevage et participer au contrôle de la circulation de la bactérie et à la maîtrise des risques correspondants.



Sur un plan préventif, la vaccination apparait particulièrement intéressante à la fois pour les élevages qui se constituent et ceux qui sont en phase d'agrandissement : vaccination des chevrettes avant ou, au plus tard, au moment de leur introduction dans l'exploitation, et selon  le  niveau  d'infection  au  sein  de  l'exploitation (estimée par prises de sang), la vaccination de tout ou partie du troupeau acheteur pourra être envisagée.

La vaccination ne doit pas être envisagée isolément.  Elle  doit  s'inclure  dans  des dispositifs de maîtrise plus larges, en association avec des mesures sanitaires.

D'après source GDS France




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