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Aviculture maladie peste aviaire

Peste aviaire : une préoccupation constante

Derniére mise à jour le : 14/05/2019

L’épidémie de peste aviaire qui s’est propagée dans les pays du sud-est asiatique n’a pas eu de conséquences dans le département. Mais pour Jean-Pierre Vernozy, directeur de la DDSV, cette maladie très contagieuse reste une préoccupation constante.

 Est-ce que des mesures particulières de surveillance ont été mises en place dans le département suite à l’épidémie dans les pays du sud-est asiatique ?

Il n’y a pas de protocole particulier aujourd’hui vis-à-vis de cette maladie, sauf les mesures à l'importation. L’importation de volailles était déjà interdite et celle d’oiseaux d’ornement l’est aussi depuis le 29 janvier. La surveillance est plus approfondie aujourd’hui du fait de l’actualité, mais nous ne réalisons pas de prélèvement ni de visite systématique pour ne pas créer une panique injustifiée. Rappelons que la viande de volaille ne présente pas de risque à la consommation.

 Quelle a été la réaction des éleveurs du département ?

Au niveau du département, il n’y a pas eu de réaction d’éleveurs puisque la maladie est connue. Ils savent qu’il existe ce type de pathologie très contagieuse qui est susceptible d’engendrer une forte mortalité dans un délai très court. Elle ne pourrait pas passer inaperçue. Dans tout élevage de volailles, un vétérinaire sanitaire est chargé de la surveillance des animaux, en complément du suivi de l’éleveur et des techniciens. En cas de suspicion, nous prélevons les animaux pour identifier l'origine de la mortalité. Les éleveurs ont l’obligation de déclarer toute mortalité qui ne serait pas expliquée par une cause classique, comme des pertes brutales touchant la quasi-totalité de l’élevage.

 Quelles sont les inquiétudes sur cette épidémie ?

La mort d’hommes a créé la panique dans cette affaire. Nous avons peur que la maladie, une fois qu’elle serait passée chez l’homme, puisse se retransmettre directement entre les personnes. Ce serait alors un problème de contamination comme une grippe classique sur laquelle on n’aurait pas de moyen de prévention. C’est à ce niveau que réside la plus grande peur des épidémiologistes.

Catherine Pellotier





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